Archives mensuelles : novembre 2017

Le patrimoine doit disparaître selon QS

       Rose Flamant

Le mot patrimoine ne fera plus partie du programme de Québec Solidaire qui va le remplacer par héritage culturel.  Selon la députée Manon Massé, co-porte-parole de Québec solidaire, «C’est un mot qui dans sa racine réfère à une forme de présence et de domination du masculin. L’héritage culturel, c’est autant les hommes que les femmes qui nous l’ont laissé».

En effet l’étymologie de ce mot vient de patrimonium, qui signifie héritage du père, et qui par extension a donné naissance au terme matriarcat, mot qui est apparu à la fin du dix-neuvième siècle.  À cette époque on employait matriarcat pour désigner un système de parenté matrilinéaire, alors que le patriarcat désignait comme l’indique son étymologie, un système social dominé par l’autorité masculine, symbolisée par la figure du père.

Au fil des années, le matriarcat fut interprété comme étant le pendant symétrique du patriarcat;  désignant un type de société où les femmes détiennent les mêmes rôles institutionnels que les hommes dans les sociétés patriarcales.  C’est ainsi que des chercheurs comme Marija Gimbutas (1921-1994) ont préféré rejeter ce mot issu de la composante : arcat (de archein, commander) considéré comme un reliquat patriarcal, allant jusqu’à suggérer de le remplacer par matristique considéré comme plus neutre.

Les personnes qui ont lu 1984, le roman de George Orwell publié en 1949, se rappelleront sans doute du novlangue qui est utilisé par l’auteur dans la trame narrative du récit.  L’idée fondamentale du novlangue s’appuie sur une simplification lexicale et syntaxique de la langue destinée à rendre impossible l’expression des idées potentiellement subversives et à éviter toute formulation  critique de l’État.  L’objectif ultime étant d’empêcher l’idée même de cette critique grâce à l’appui des médias de masse..

Après avoir banni le mot patrimoine devrions-nous bannir les mots patriarcat, matriarcat? Marija Gimbutas a tenté de le faire voici plus de trente ans, c’est maintenant au tour de Manon Massé.  Franchement Manon, malgré tout le respect que j’ai pour toi, Il me semble qu’il y a des choses plus importantes à régler?

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Un moteur de recherche qui protège l’environnement

Léna Anishnabeg

Le moteur de recherche Écosia verse 80% de ses bénéfices à un programme de reforestation.  Grâce à ce moteur de recherche, chaque fois que vous naviguez sur la toile vous contribuez à planter des arbres un peu partout sur la planète.  En juin 2017, Écosia a dépassé la barre des 10 millions d’arbres plantés11  et la compagnie s’est fixée comme objectif d’atteindre le milliard d’arbres plantés d’ici 2020.

De 2009 à 2013, Ecosia s’est associé aux Fonds mondial pour la nature (WWF) pour protéger les parcs nationaux de Juruena et de Tumucumaque au Brésil, ce qui a permis de récolter des dons totalisant 1 266 295 €. (1 923 957 $ canadiens).

Pour en apprendre plus cliquez sur l'image

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Écosia vous permet également de savoir combien d’arbres vous avez contribué à planter en suivant les résultats sur votre écran.  De plus, les reçus de dons sont publiés mensuellement ce qui vous permet de savoir comment l’argent a été dépensée et comment la plantation a contribué à l’amélioration des populations locales ailleurs sur la planète.  Profitez-en c’est 100 % gratuit !  Les Indignés du Québec saluent cette initiative  et vous encourage à passer au vert…

 

 

 

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Nouvelle manif contre le forage des lacs et des rivières du Québec

Léna Anishnabeg

En passant la loi 106 (adoptée sous bâillon) le gouvernement Couillard permet désormais l’exploration et le forage des lacs et des rivières du Québec. Le 24 novembre prochain vous êtes invité-es à une nouvelle manifestation pour contrer la Loi 106 et la destruction de notre eau et de nos écosystèmes.

L'eau de la Terre, c'est Sacré, prise 1, a attiré de nombreuses personnes à Québec

L’eau de la Terre, c’est Sacré, prise 1, a attiré de nombreuses personnes à Québec

Cette manifestation qui se tiendra durant le congrès du PLQ vise à montrer une opposition claire au plan de territoire mis de l’avant par ce gouvernement. L’affaiblissement des restrictions concernant l’extraction des ressources, permettant l’expropriation des habitant-e-s des territoires pour le profit des entreprises privées, les attaques sur les droits ancestraux des peuples autochtones, le saccage des habitats mettant en danger les différentes formes de vie, par la pollution de l’eau, l’empoisonnement du poisson et la dispersion du gibier sont des attaques endossées et financées par le gouvernement libéral et auxquelles nous devons répliquer. 
L’extractivisme, logique qui ne conçoit les territoires que comme des réservoirs de ressources à exploiter au détriment de ceux qui en font l’usage de différentes manières, structure le développement de l’économie, des villes et des régions périphériques : du plan Nord et de la vente du sous-sol de la Gaspésie à l’amélioration des ports du Saint-Laurent. La prise de possession, l’accroissement de l’exploitation sur les territoires pour certains implique nécessairement la dépossession pour les autres. À l’inverse de cette politique dévastatrice répondons leur : l’eau c’est sacré ! Refusons l’exploration et à l’exploitation du pétrole et du gaz au Québec. Opposons nous, partout où cela est possible à toute activité dangereuse pour l’eau et toute la vie qui en fait usage. Ce gouvernement n’a pas l’acceptabilité sociale, et comme tous les gestes de résistances qui traversent le Québec, cette manifestation compte bien lui faire comprendre.

Cette manifestation adhère à la déclaration de solidarité anticoloniale du Camp de la Rivière  : « Nous déclarons donc que la cohérence du mouvement environnemental contre les hydrocarbures doit être fondée sur une solidarité avec tous ceux et celles qui luttent contre la dépossession néocoloniale. Cette solidarité comprend la reconnaissance de la souveraineté autochtone et l’accueil des personnes migrantes. » De plus, voici nos revendications : -Nous demandons au gouvernement le retrait de la loi 106 (adoptée sous bâillon) et des règlements qui menacent la santé de l’eau, des écosystèmes et des communautés (urbaines, rurales, Premières Nations).
Nous demandons au gouvernement le respect des engagements pris lors de l’Accord de Paris (COP21).
– Nous demandons au gouvernement d’interdire l’exploitation du pétrole et des gaz de schistes partout sur le territoire de la province de Québec.
– Nous demandons au gouvernement de mettre en œuvre un vrai virage vert.
– Nous demandons au gouvernement de cesser d’investir l’argent public dans les projets qui polluent l’eau et les projets à lourde empreinte de carbone, incluant le gaz naturel.

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Rendez-vous le 24 novembre 2017, à 17h, devant le Palais des Congrès, à Québec. 1000 Boulevard René-Lévesque E, Ville de Québec, QC G1A 1B4   

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