Les plumes rouges se joignent aux carrés rouges en cet an II du printemps érable. Fondé par Widia Larivière, une Algonquine de 28 ans et par Mélissa Mullen-Dupuis, une Innue de 34 ans, le mouvement s’inscrit dans la foulée de la grève de la faim entamée par la chef de la nation d’Attawapiskat, Theresa Spence et du mouvement Idle no More.

Widia Larivière et l’Innue Mélissa Mullen-Dupuis, cofondatrices de la section québécoise du mouvement Idle no more. Photo : Jacques Nadeau – Le Devoir
Les deux jeunes femmes reçoivent des appuis sur Twitter et Facebook et le mouvement s’accentue partout au Québec. Selon Widia Larivière, les autochtones québécois ont été plus longs à se mobiliser c’est entre autre à cause de la la langue, car plusieurs d’entre-eux sont bilingues, « ils parlent le français et leur langue autochtone, mais ne parlent pas anglais». Ce qui les isolent parfois de leurs frères et soeurs autochtones du Canada anglais.
Pendant ce temps, Theresa Spence la chef de la nation d’Attawapiskat, poursuit grève de la faim qui dure depuis un mois
Les Conservateurs viennent de passer une loi mammouth mettant à sec la protection de nos lacs et rivières. En réaction, la chef Theresa Spence a entamé une grève de la faim. Peinturé dans le coin, Stephen Harper a dû accepter de rencontrer les dirigeants des Premières Nations ce vendredi – l’occasion d’une génération de réclamer des droits concrets pour les Premières Nations. Signez cette pétition urgente aux côtés de milliers de Canadiens réclamant un changement de cap:
Carte des Premières nations du Québec